mardi 14 octobre 2014

High Hazels : nuances pop et romantisme adolescent.

     Sheffield s'affirme -une fois de plus- comme étant un vivier de talents prometteurs. Originaire d'Handsworth, banlieue de Sheffield, High Hazels sort son premier album éponyme. Masterisé par Robin Schmidt (The Coral, Jake Bugg), le groupe a su s'entourer. Le jeune quatuor, amis depuis l'école primaire, livre un opus rafraîchissant et léché.

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High Hazels - High Hazels
Heist or Hit Records / Sortie le 27 octobre 2014


L'album s'ouvre sur un Valencia, élancé et entraînant. Avec ses rythmes syncopés, High Hazels rappellent Vampire Weekend, leurs confrères américains. Autre influence (presque trop évidente) : les Arctic Monkeys, pilier de Sheffield. Sur Loneless In et Hanging Moon, la voix de James Leesley rappelle celle d'Alex Turner sur les premiers classiques des Arctic Monkeys en 2005 : When The Sun Goes DownMardy Bum... La rythmique, jouée fond de temps, arrête les secondes. 
Jouer avec la perception du temps, le quatuor adore. Sur le très bon Night Song, le riff de guitare se joue sur plusieurs mesures. De quoi rallonger le plaisir. 

Avec How Long's It Gonna Be, High Hazels assume son romantisme adolescent. Simple et efficace, Shy Tide irradie de délicatesse et de retenue. 

Du psychédélique The Promenade au Misbehave plus éraillé, High Hazels signe dix tubes potentiels. Influencé par The Smiths et The Coral, les anglais déclinent les nuances pop sans se répéter. Bravo.


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