mardi 29 octobre 2013

Dom La Nena # Le clip Start A War, à l'esprit home made.




Un gros grain, un rythme anarchique... Dans l'esprit DIY, le dernier clip de Dom La Nena est une perle. A mi-chemin entre images volées & confessions face à la caméra, le clip de Start A War attise la curiosité. Côté musique, Dom La Nena se veut toujours plus douce. Plus enchanteresse que jamais, la violoncelliste brésilienne reprend Start A War de The National. Et c'est une vraie réussite. Pour écouter l'original, c'est par ici


Ce titre figure sur Golondrina, nouvel EP de la chanteuse,
Enjoy... & play it louder!!


Pour relire l'article sur No Meu Pais de Dom La Nena, c'est par ici.


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lundi 28 octobre 2013

Lou Reed # Son Rock And Roll Heart s'est arrêté à 71 ans.

     Annoncé hier par le magasine Rolling Stone, le décès de Lou Reed a été confirmé par son agent, Andrew Wooliscroft. A l'instar de ses mélodies, Lou Reed paraissait immortel. Affilié à la beat generation, le guitariste à la voix si particulière a su insuffler un nouveau souffle au rock. Retour sur la carrière d'un éternel provocateur, d'une icone.




1942 # Naissance de Lewis Alan Reed à New-York, dans le quartier de Brooklyn. Dès l'âge de cinq ans, Lou Reed étudie le piano. Mais très vite, il se passionne pour la guitare.


1958 # Attiré par le doo-wop, Lou Reed co-écrit & enregistre So Blue au sein des Jades.



1964 # Après avoir étudié la littérature à l'Université de Syracuse avec Delmore Schwartz, le guitariste s'installe à New-York. Il y rencontre John Cale, avec qui il enregistre You're Driving Me Insane & Cycle Annie sous le nom de Beachnuts ou Roughnecks.


Fin 1964, les deux musiciens forment un nouveau groupe, avec un nom tiré d'un ouvrage sadomasochiste appartenant à Reed. Les Velvet Underground sont nés. Sterling Morrison, deuxième guitariste, rejoint le groupe.


1965 # En juillet, les Velvet Underground enregistre leur première démo... Et Maureen Tucker (batterie) rentre dans la bande.

En parallèle, Andy Warhol les prend sous son aile. Les répétitions à la très célèbre Factory débutent & Nico les rejoint. Le groupe est désormais au complet.



1967 #  The Velvet Underground & Nico, l'album à la pochette emblématique, sort. A côté de la banane est écrit "peel slowly & see". C'est le début de la provocation.


Sur l'album, on découvre des titres intemporels Sunday Morning, I'm Waiting For The Man, I'll Be Your Mirror... Mais aussi Heroin, écrite par Lou Reed, qui y raconte ses (més)aventures avec la drogue. Ma préférée? Femme Fatale.



1970 # Fatigué par le changement de maison de disque, les disputes incessantes au sein de groupe & avec leur manager, Lou Reed quitte les Velvet Underground.


1972 # Après l'échec de son premier album solo, sobrement intitulé Lou Reed, le guitariste retrouve son public avec Transformer sous l'égide de David Bowie & Mick Ronson.


Dessus, on y trouve notamment les fameux Walk On The Wild Side (qui traite de l'homosexualité) & Perfect Day. Emotion & arrogance marque cet album, qui est le début d'une longue carrière solo.


1975 # Marqué par un traitement par électrochocs que ses parents lui on fait subir pour "soigner" sa bisexualité, Lou Reed écrit Kill Your Sons.



1987 # Suite à la mort d'Andy Warhol, les Velvet se reforment pour lui rendre hommage lors d'une exposition qui lui est dédiée en 1990. Pour l'occasion, les deux ex-accolytes, Reed & Cale, composent l'album Songs For Drella


1992 # Délaissé par la critique, Lou Reed renoue avec celle-ci lors de la sortie de The Blue Mask. La sublime The Gun y figure.



1993 # Les Velvelt Underground entame, à Prague, une tournée européenne.


2010 # Toujours à la recherche de nouvelles expériences, Reed collabore avec Gorillaz pour Some Kinf Of Nature.



2011 # Lou Reed ne s'arrête pas là & va plus loin avec Lulu, album enregistré avec Metallica. 



2013 # Suite aux complications de sa greffe de foie réalisée en avril dernier, Lou Reed s'éteint à l'âge de 71, à Long Island. 


EDIT: Superbe article de Première, sur l'utilisation des chansons de Lou Reed au cinéma. A lire ici.

Je vous laisse avec Rock And Roll Heart,
Enjoy... & play it louder!!


dimanche 27 octobre 2013

La semaine en musique # 36


Lundi # Dojo Cuts - I Can Give




Mardi # Cloud Control - Dojo Rising



Mercredi # Tim Buckley - I Never Asked To Be Your Mountain




Jeudi # Landshapes - Night So Strong  (Live)



Vendredi # The Pretenders - I'll Stand By You



Samedi # His Canclyness - Safe Around The Edges




Dimanche # Joe Cocker - N'oubliez Jamais




Enjoy &... play it louder!!

mardi 22 octobre 2013

Gambles # Trust, douce nostalgie.

     Ceci n'est pas une blague. Une étude américaine a récemment prouvé que la nostalgie était, en fait, bénéfique pour le moral. Matthew Daniel Siskin - aka Gambles - l'a très bien compris. Pour Trust, plaintes & lamentations sont au rendez-vous. Celui qui ne se décrit pas comme un chanteur folk y ressemble pourtant étrangement... Ecoute. 




Gambles se suffit à lui-même. Sa voix éraillée & plaintive remplit l'espace laissé par sa guitare divinement folk. (Ne lui en déplaise, donc). De quoi faire une bande-son sur-mesure. D'ailleurs, l'énumération des qualités de son amoureuse "I love the way you blink your eyes" dans Angels rappelle l'amoureux transit qu'interprète Joseph-Gordon Levitt dans (500) Days Of Summer

Mais Gambles ne chante pas que l'amour, comme en témoigne l'onirique So I Cry Out, "So I cry out a world we could not regognize". Loin d'être fataliste, il ré-écrit le passé & invente le futur. Qui n'y a jamais songé? "But if we have made what we tried to have, that boy or girl would have been so love"



Comme tout bon chanteur (folk), Gambles siffle sur Rooftops ou Schemes &... chante son désespoir sur Trust. Sur l'onirique So I Cry Out, Gambles chante "it's sad to blame when things go from good to dark" alors que sur Safe Side, il se montre intransigeant "there's no forgiveness tonight".



Et pour ceux qui craindraient un album trop lisse, il n'en est rien. Gambles, munit d'une simple guitare, s'évertue à capter notre attention. Un songwriting hors pair & une guitare qu'il sait faire rugir à bon escient, Gambles s'amuse de ses silences (Clear). Délicat & poétique, Trust est un ersatz d'exception à Radiohead pour les dimanches pluvieux d'automne.


Je vous laisse avec le clip de Trust,
Enjoy... & play it louder!!


dimanche 20 octobre 2013

La semaine en musique # 35


Lundi # We Are Match - Violet (live acoustique)



Mardi # The Crusaders - Street Life 




Mercredi # Bill Evans - My Foolish Heart




Jeudi # Jaco Pastorius - The Chicken (Live)




Vendredi # Of Monsters & Men - Dirty Paws (Concert à emporter de La Blogothèque)




Samedi # Grizzly Bear - Gun-Shy





Dimanche # Stromae - Tous Les Mêmes (Leçon)




Enjoy... & play it louder!!

vendredi 18 octobre 2013

Har Mar Superstar # Bye Bye 17, soul moderne.

      Har Mar Superstar intrigue. Avec sa coupe de cheveux qui n'en est pas vraiment une & la pochette douteuse de son dernier album, l'américain défie les préjugés. Signé chez Cult Records, le label de Julian Casablancas, ce brouilleur de piste inclassable produit la surprise avec Bye Bye 17.




Avec son côté looser désabusé, Har Mar Superstar est irrésistiblement attachant. Bye Bye 17 allie amour & humour sans aucun complexe. Soul sur Lady, You Shot Me - véritable tube en puissance - ou sur Late Night Morning Light, il nous régale de ces mélodies vintages à souhait. 



Du grain, Bye Bye 17 n'en manque certainement pas. Si l'efficacité des rythmes de cet opus s'impose dès la première écoute, Bye Bye 17 peut faire passer ses mélodies pour répétitives. Et pourtant. La beauté de Bye Bye 17 relève du souci du détail. Des chœurs ultra-discrets sur les couplets de Restless Leg aux cuivres toujours soignés - de Prisoner à Don't Make Me Hit You.



Phrasé enjoué & entêtant sur www & We Don't Sleep, Har Mar Superstar s'échappe ingénieusement de certaines facilités usées par la pop qui se dit vintage. Une vraie graine de (super)star.


Har Mar Superstar sera aux Trans Musicales à Rennes, le jeudi 05 novembre. Pour retrouver toute la programmation des Trans', qui comme toujours est irréprochable, c'est par ici!

Je vous laisse avec le live d'Everywhere I'm Local,
Enjoy... & play it louder!!


mercredi 16 octobre 2013

Burning House, Fauve & Hozier: les clips à ne pas manquer.


Aujourd'hui, "C'est dans la boîte" ce n'est pas un... mais trois clips!


Burning House - Post Party Stress Disorder

Le clip de l'excellent Turn Of The Robot était barré (pour relire l'article, c'est par ici). Toujours aussi inhabituel & coolos, le dernier clip de Burning House n'a rien à envier à son prédécesseur. Post Party Stress Disorder nous donne une furieuse envie de danser, à l'image de leur dernier album, Walk Into A Burning House. Pas étonnant: Hervé Salters (General Elektriks) se cache au clavier de Burning House, pendant Chief Xcel (Blackalicious) s'occupe des beats.





FAUVE - Voyou

Encore Fauve? Oui, encore & toujours. Parce que Fauve n'est pas prêt de s'essouffler & le collectif le prouve une nouvelle fois avec Voyou. Une esthétique impeccable, un clip "tout beau, tout bien, comme un magasine de déco", qui donne envie de prendre le large. Parce que Fauve, dans son écriture, est intransigeant. A bout de souffle, l'urgence est palpable & désarmante. Parce que, lorsque Fauve décide de s'accompagner de cordes, c'est encore mieux. 

Pour relire les articles sur FAUVE:

Voyou est le premier extrait de l'album de FAUVE, à paraître début 2014. Mais on en reparlera, inévitablement. 





Hozier - Take Me To Church

Un petit air de Woodkid... Le timbre, l'orchestration, le clip en noir & blanc. Mais ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Les "amen" qui lancent le refrain m'évoquent incontestablement le sublime Amen d'Otis Redding. Que de bonnes influences.



Enjoy... & play it louder!!

lundi 14 octobre 2013

Albert Hammond, Jr. # AHJ.

     Ce n'est un secret pour personne: depuis le split des Strokes, chacun a décidé de suivre son petit bonhomme de chemin... Et Albert Hammond, Jr. ne déroge pas à la règle. Rassurez-vous: la touche des Strokes n'est jamais bien loin.



La rythmique imperturbable de St. Justice (Fabrizio Moretti... Où te caches-tu?) & la petite voix d'Albert Hammond, Jr. font bon ménage. On ne change pas une équipe qui gagne. En musique, comme au travail, Hammond est fidèle. Et pour cause, cet album marque la quatrième collaboration du guitariste des Strokes avec Gus Oberg, à l'enregistrement & au mix.



Pour autant, on n'est pas totalement emballé par AHJ avec son Strange Things trop lisse & Rude Customer, un peu trop brouillon. Il rappelle les débuts des Strokes, la surprise & l'excitation en moins. 
Hammond se fait (presque) pardonner ces quelques erreurs de parcours avec Cooker Ship, où la guitare s'impose. Enfin. 

Je vous laisse avec un live de Rude Customer à la BBC, accompagné d'une ITW,
Enjoy... & play it louder!!

dimanche 13 octobre 2013

La semaine en musique # 34



Lundi # Stevie Wonder - Master Blaster



Mardi # David Lemaitre - Spirals (live acoustique)




Mercredi # Jean Knight - Mr. Big Stuff



Jeudi # Baden Baden - Live la Blogothèque



Vendredi # Dead Man's Bones - In The Room Where You Sleep



Samedi # Gregory Isaacs - House Of The Rising Sun



Dimanche # Creedence Clearwater Revival - Someday Never Comes



Enjoy... & play it louder!!

samedi 12 octobre 2013

Let's Play at... L'UBU, avec Pendentif # 12

     Pour cette première Pop Sessions, l'UBU a mis la barre haute avec au programme Piranha, Pendentif & Baden Baden...  Et les autres Pop Sessions ne s'annoncent pas moins stimulantes! Avec cette nouvelle génération d'artistes talentueux, notre vieille rancœur contre les anglais peut enfin être enterrée. La pop française se porte très bien, merci. 

C'est Piranha, groupe rennais, qui ouvre cette première Pop Session. Avec un set composé de nombreux nouveaux morceaux, qui annonce la sortie de leur second EP très prochainement, Piranha me laisse de marbre. Une autre fois, peut-être?




Pour entamer ce concert qui s'annonce excitant, le quintet bordelais a choisi Pendentif. Les présentations sont faites. A entendre la réaction du public lorsque les premières notes de Jerricane ou Embrasse-Moi raisonnent à la fin du concert, je me dis que de telles présentations étaient (presque) superflues. De toute évidence, Pendentif a déjà conquis un large public. Mais chaque chose en son temps, revenons au début du concert...

Avec Voltige, un constat s'impose. Malicieux, on prend plaisir à regarder ce groupe prendre son pied sur scène. Danses complices, notamment sur La Nuit Dernière & sa ligne de basse funky, rires en tout genre... Pendentif nous régale de leur présence rayonnante. Sourire jusqu'aux oreilles pendant tout le concert, Cindy Callède nous transmet sa bonne humeur communicative. 

Cette douce de mafia ne se contente pas d'occuper avec brio la scène de l'UBU. Leur pop, pas si douce que ça en live, n'a rien de lisse. Loin d'être fade, ce set s'enhardit même de quelques arrangements & révèle la force de Mafia Douce. Si l'album était déjà très convaincant sur le papier, la scène lui donne ses lettres d'or: les douze titres qui composent Mafia Douce, sans exception, s'avèrent être on ne peut plus efficace. Ondine, God Save La France, Boulevard du Crépuscule - qui se transforme en véritable hymne disco... Impossible de ne pas accrocher à ses mélodies taillées sur-mesure pour la scène. 

Véritable challenge: Pendentif me fait aimer Niagara (si, si). "Dédicace à Murielle, qui doit sûrement être en train de faire de l'électro hardcore à Berlin". Plutôt sceptique à l'annonce de Tchiki Boom, comme le reste du public ("vous avez l'air tellement déçus!" dixit la chanteuse), Pendentif inscrit sa patte partout où il passe. Et c'est peut-être ça, finalement, ce qui caractérise Pendentif: la puissance de leur personnalité & une modernité sans égal. 

La fin du concert approche & ça se sent. "A la fin du concert, je veux boire un verre avec vous tous & peut-être même, tous vous embrasser!" Et oui, l'heure d'Embrasse-Moi a sonné. Pour notre plus grand plaisir... Mais la "vraie dernière chanson", c'était un Riviera on ne peut plus pêchu. Et on en redemande. Définitivement. Même si je rate Baden Baden, la soirée ne se finit pas sur un note amer: Pendentif m'a rassasié. 


Une Pop sessions # 2 est prévue le 7 novembre à l'UBU, avec Mesparrow & Petît Fantôme... Encore une soirée qui s'annonce réussie! Pour plus d'informations, le site de l'UBU est là

Je vous laisse avec le nouveau clip de God Save La France,
Enjoy... & play it louder!!


Pour relire les articles précédents sur Pendentif:
clip de 1er Juillet
album Mafia Douce


lundi 7 octobre 2013

Coming Soon # Disappear Hear, un EP avant l'album.

     A l'annonce d'un nouvel EP des Coming Soon, c'était la folie. Une fois le clip de Vermilion Sands dévoilé, l'attente de l'EP se faisait d'autant plus sentir... Verdict?



Vermilion Sands est le titre pop par excellence: un refrain entêtant & dansant. Le rythme africain du refrain s'accorde sans peine avec tous les bruits bizarroïdes: on en re-demande. Sur Shooting Helicopters, c'est une autre association qui capte notre attention: le synthé réponds parfaitement à la ligne de chant pendant le refrain. 

Coming Soon se livre à un tour de passe-passe avec une cover de Diamonds. Même si l'ensemble est plutôt réussi, Coming Soon ne dénature pas l'original: le refrain reste toujours aussi insupportable. 



Entre le chant trop saccadé de Step Into The Light & insignifiance de Game, Disappear Hear montre quelques faiblesses. Dans l'ensemble, Disappear Here est (trop) sage. Espérons que d'ici la sortie de leur prochain album, Coming soon retrouve sa fièvre d'antan. 

Je vous laisse avec le clip de Vermilion Sands,
Enjoy... & play it louder!!


dimanche 6 octobre 2013

La semaine en musique # 33


Lundi # Audra Mea & The Forest Rangers - Forever Young




Mardi # The Brecker Brothers - Sponge




Mercredi # Maston - Young Hearts




Jeudi # Thiago Pethit - Moon




Vendredi # Arthur Beatrice - Grand Union 




Samedi # The Knickerbockers - One Track Mind




Dimanche # Rolling Stones - Stray Cat Blues




Enjoy... & play it louder!!

samedi 5 octobre 2013

Calibro 35 # Traditori Di Tutti, un polar excitant.

     La pochette de Traditori Di Tutti vous intrigue? Vous avez bien raison. Les mélodies parfaitement ciselées de Calibro 35 nous tiennent en haleine tout au long de leur quatrième opus. Franc & audacieux, le groupe milanais nous emmène en course poursuite avec eux. Ecoute.

Traditori di Tutti cover art

Calibro 35 - Traditori Di Tutti
Record Kicks # Sortie prévue le 21 octobre 2013


Calibro 35 ne donne que dans les instrumentaux & pourtant, Traditori Di Tutti est construit comme un véritable scénario. Pas besoin de parole pour comprendre que cet album est un album de gangster, un vrai. Le cœur palpitant, on s'imagine une femme de voyou apprenant que "le mariage n'aura pas lieu" comme dans One Hundred Guests. Et oui, dans le livret de l'album, chaque morceau est résumé en une phrase comme l'énergique Guilia Mon Amour qui retrace une "poursuite nocturne dans les artères du centre-ville". Et d'ailleurs, le clip - digne d'être un Martin McDonagh (Bons Baisers de Bruges, 7 psychopathes...) - retranscrit très bien cette atmosphère.



Du sang, de la drogue, des larmes. De quoi monter une intrigue digne de ce nom. Oui, mais comme tout polar qui se respecte, il faut aussi une bonne dose d'auto-dérision. De The Butcher's Bride, décrite comme la caissière érotomane du la boucherie du centre, à l'excellent Stainless SteelTraditori Di Tutti n'en manque pas. 

Mon coup de cœur? You, Filthy Bastards! D'une efficacité toujours aussi imparable, la batterie épurée s'accorde à la perfection avec ce riff de guitare sexy. A écouter en boucle.


Je vous laisse avec le teaser de l'album,
Enjoy... & play it louder!!

vendredi 4 octobre 2013

Let's Play At... L'Echonova, avec We Are Enfant Terrible # 11

     Pour une soirée placée sous le signe des trios, l'Echonova accueillait Killroy & We Are Enfant Terrible. Du rock instinctif des bretons à l'électro-rock des parisiens, la soirée s'annonçait prometteuse. Bilan.

Killroy annonce la couleur dès le premier morceau: le rock, c'est leur credo - comme en témoigne The New Fashion Place. Avec Heretic Blues qui adoucit ce set, je me dis que Killroy peut faire preuve de subtilité. Dommage que ce ne soit pas plus souvent.

Changement de décor pour We Are Enfant Terrible où la sobriété ne semble pas être de la partie. Tant mieux. Cape dorée & lunettes de soleil pour le batteur, robe-squelette pour la chanteuse... C'est quand Halloween, déjà? Peu importe, l'effet est réussi. "On nous a dit que les bretons étaient foufous." Pas ce soir, visiblement... Mais le trio parisien pallie largement au manque d'ambiance de la fosse avec une complicité sur scène indéniable. De Ce que tu veux de moi (La vie est belle, mes enfants - 2011) à Princesse, Who's Dressed? & Nurses Run de Carry On (2013), We Are Enfant Terrible ne s'économise pas. Les très bons Wild Child & Make You Laugh s'ajoutent à ce set énergique & éclectique.


Pour relire l'article sur Explicit Pictures de We Are Enfant Terrible, c'est par ici!
Enjoy... & play it louder!!