mercredi 31 juillet 2013

Moderat # Bad Kingdom, le clip à l'esprit comics.




     La scène berlinoise est en pleine effervescence, à tel point que cela en devient presque navrant pour nous, simples petits français. Moderat, la fusion de Modeselektor & Apparat, ne déroge pas à la règle & semble avoir une actualité bien fournie. Alors que sa participation à la BO de Le Jour Attendra est officialisée (pour relire l'article, c'est par ici), le clip Bad Kingdom vient d'être dévoilé. Les scènes de jeu, de débauche & de luxure me rappelle évidemment Gastby Le Magnifique, pour mon plus grand plaisir...

Enjoy... & play it louder!!


mardi 30 juillet 2013

Le Jour Attendra # Une BO électro & (presque) made in France.

     Scénariste des Lyonnais & de la série absolument géniale qu'est Braquo, il n'y a rien d'étonnant à 
ce que Edgar Marie fasse appel à Olivier Marchal pour son premier film, au vue de leurs nombreuses collaborations... Pour compléter le casting, on retrouve un Jacques Gamblin saisissant & Reda Kateb, qui semble crever l'écran comme à son habitude. La bande-originale, axée musique électronique, colle à la peau de ce polar décrit comme étant musclé & haletant. Ecoute. 

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Le Jour Attendra (BO)
Discograph # 2013


Depuis le phénomène Drive, qui a révélé Kavinsky, la musique électronique semble être pré-destinée au cinéma. Un peu comme pour Polisse & le très pop Stand On The Word, de Keedz. 

A chaque film, sa chanson? Difficile de choisir celle qui sera le titre phare du Jour Attendra. Entre l'inquiétant Second Lives de Vitalic, en passant par le déjà très connu Down The Road de C2C, au rock de Stuck In The Sound... Le choix n'est pas aisé. 



Pour ma part, mon cœur balance entre Circles d'Apparat, Brother de Stuck In The Sound & Tracey's Interlude de Something A La Mode.



Maintenant, à toi de te faire une idée avec la bande-originale complète:



Pour avoir un petit aperçu de la mise en situation de la BO, je te laisse regarder la vidéo d'Edgar Marie!



Le film, ainsi que la bande-annonce, sont déjà sortis.
Pour ceux qui n'ont pas vu le film, je vous laisse avec la bande annonce de Le Jour Attendra,
Enjoy... & play it louder!!


lundi 29 juillet 2013

Ramona Cordova # Spring, la sortie en 45 tours.

     Ramona Cordova, dont le premier album The Boy Floated Freely était sorti en 2006, revient en force. Après un Wash on ne peut plus mélancolique, un nouvel extrait a été dévoilé avec Spring, envoûtant & addictif. Dès aujourd'hui, Spring est disponible en 45 tours... L'occasion pour moi de se pencher un peu plus sur ce titre.



Aussi étrange qu'attirant, les premières mesures organiques de Spring intriguent. Si le beat de l'intro reste en background, ce n'est que pour laisser place à la voix délicate de Ramona Cordova & son phrasé entêtant. Lorsque sa voix s'autorise quelques échappées poétiques vers les aiguës, on se dit que l'attente du second album va être encore longue! Conclusion? Spring est à écouter en boucle.


Images intégrées 1


En attendant la sortie de Quinn To New Relationship, prévue pour le 9 octobre, 
je vous laisse avec un vieux Concert à Emporter retrouvé sur Youtube,
Enjoy... & play it louder!!

dimanche 28 juillet 2013

La semaine en musique # 24

Lundi # Leonard Cohen - Chelsea Hotel




Mardi # Buddy Guy - Let Me Love You Baby




Mercredi # Edward Sharpe & The Magnetic Zeros - Home




Jeudi # Bob Dylan - 4Th Time Around




Vendredi # Local Natives - Who Knows Who Cares (Live On KEXP)

> A écouter ici <


Samedi # Ayo - Fire (Live acoustique)




Dimanche # Lorde - Royals 




Enjoy... & play it louder!!

lundi 22 juillet 2013

Pendentif # Mafia Douce, la beauté de l'immédiateté.

     Pendentif. Enjoué, attachant & incisif, ce jeune groupe ne pouvait mieux choisir son nom de scène. Pour un premier album, Pendentif place la barre très haute & entre dans la cour des grands sans aucun complexe.


Pendentif - Mafia Douce.jpg
Pendentif - Mafia Douce
Discograph # sortie prévue le 24/09/2013


Je m'en doutais déjà, mais la chose se confirme... Pendentif ne manque pas de Panache! Ces cinq bordelais forment une douce mafia, à laquelle on aimerait bien appartenir. Dans Panache, la voix espiègle de Cindy Callède nous plonge dans une poursuite nocturne que l'on imagine parsemée d'effluves alcoolisées. Et comme elle le chante si bien dans le Boulevard Du Crépuscule, Panache "annonce le tempo" & "accélère la montée du plaisir".

Faussement naïfs, l'antinomie semble coller à la peau de Pendentif, qui allie sensualité & candeur avec délicatesse; comme dans le superbe Voltige où Pendentif nous "laisse goûter au vertige". La chose se confirme avec La Nuit Dernière, qui nous immerge dans un univers aquatique, qui rappelle l'esthétique bluffant de la pochette. Les couleurs pop s'entrechoquent avec du noir, à l'image du clip décalé & charnel d'Embrasse-Moi. Irrévérencieusement Tutti Frutti.



A l'instar du très bon 1er Juillet (pour relire l'article, c'est par ici), La Mafia Douce & Pendentif sont incontestablement les titres irrésistibles de cet opus. Les guitares travaillées soulignent un songwriting percutant, alliés à une rythmique toujours efficace. Pendentif dépeint une relation distendue par le passage de l'amitié à l'amour. D'ailleurs, pour savoir d'où vient la récurrence de l'usage du Pendentif, je te laisse regarder la vidéo ci-dessous. 



Mafia Douce est un véritable joyaux pop. D'une maturité désarmante, ce premier album réfléchit illumine le revival pop hexagonal. Pas besoin de quitter la France pour gagner l'élégance, Pendentif l'incarne déjà avec Mafia Douce, qui nous donne envie de danse jusqu'au "bout de la nuit, la nuit". God Save La France.

Je vous laisse avec le clip de Jerricane, en attendant la sortie de l'album le 24 septembre,
Enjoy... & play it louder!!

dimanche 21 juillet 2013

Let's play at... Les Vieilles Charrues # 9

     Les Vieilles Charrues 2013. Un rendez-vous (presque) improvisé sous la lune, comme le chante si bien Lescop. C'était assez inattendu de se retrouver aux Vieilles Charrues pour la première fois, sur un coup de tête. Une vieille théorie se confirme: les projets spontanés sont toujours les meilleurs.



 


Avec Half Moon Run, la journée du vendredi aux Vieilles Charrues ne pouvait que bien commencer. Il faut dire que le batteur avait annoncé la couleur "ce festival est énorme!", lance-t-il avant d'entamer Call Me In The Afternoon. Il est alors impossible de résister à cet univers éminemment onirique & poétique, sublimé par un charisme étonnant. Il suffit de se laisser porter par une setlist sur-mesure, du captivant Nerve en passant par Need It, incroyablement lancinant, jusque She Wants To Know. 
Pour ceux qui pourraient penser que les chansons d'Half Moon Run ne s'adaptent pas à la scène... Détrompez-vous! Il suffit d'écouter Give Up ou Judgement pour être persuadé de l'efficacité du groupe en live. Il faut souligner que, malgré la chaleur assommante, les canadiens n'ont aucun mal a capter notre attention. Magnétiques, ils ponctuent à tour de rôle leur prestation de remerciements attendrissants. L'enthousiasme, qui est si caractéristique chez les jeunes groupes, est d'autant plus remarquable chez Half Moon Run. Avant d'entamer Full Circle, le chanteur ironise "you can sing if you know the words". 
Déjà conquise par leur album (pour relire l'article, c'est par ici), je sors du concert définitivement charmée! Mon seul regret? Leur horaire de passage, qui ne leur a réservé qu'une mince audience, alors qu'ils ont déjà de nombreux atouts pour enchanter les foules. 



Après s'être rapidement déhanchée sur MmMmM (ne me demandez pas comment cela se prononce), Lilly Wood & The Prick prends le relais. Leur dernier album, The Fight, est à l'honneur avec Where I Want To Be (California), Long Way Back, Le Mas ou encore Middle Of The Night. On se dit que c'est groovy. De temps en temps. Et puis... on s'ennuie. Très rapidement. Heureusement, quelques titres de Invicible Friends viennent dynamiser ce set trop sage: This Is A Love Song, Hey It's OK, Down The Drain où un sitting géant est organisé. Un peu comme celui de Skip The Use aux Papillons de Nuit en 2012 (pour relire l'article, c'est par là). Malgré toute cette apparente bonne volonté, Nili Hadida me laisse de côté avec ses "t'es bien les Vieilles Charrues?" surjoués à mon goût. Dommage.



On zieute très rapidement l'électro atmosphérique de Rangleklods, avant de faire un détour par la scène des Jeunes Charrues pour le concert éclair des Heartbreak Hotel. Trente-cinq minutes pour convaincre, c'est peu. Mais il n'en faut pas vraiment plus à ces cinq jeunes garçons. Prestation millimétrée, Heartbreak Hotel joue un rock brut teinté de blues. Le nom du groupe vous avez mis sur la piste, non? Si l'envie de danser sur I Guess It Sounds Better nous titille, elle se fait pressante sur On My Own. Quelques chanceux seront même récompensés lorsque le guitariste lancera dans le public quelques EP! 



Le concert que j'attendais tant arrive enfin. Lescop est là, devant moi. Après l'avoir raté au Stéréolux, puis au festival Panoramas, puis dans toute la région... Je finissais par penser que j'étais maudite. Toutes ces superstitions douteuses s'envolent à l'écoute de Los Angeles ou de Slow Disco. Lescop, habillé tout en noir & fidèle à ses Converses indémodables, est hypnotique. Lescop a beau chanter "je me sens translucide" dans Hypnose, on ne peut détacher le regard de la scène. Il y a quelque chose de très intime, comme une thérapie de groupe. Lescop nous parle d'amour, de mensonge, de spleen. Tel un chat sauvage, le chanteur se laisse apprivoiser au fil des titres, du génial Le Vent au classique La Nuit Américaine, jusqu'au très attendu La Forêt. Expression neutre & impénétrable pendant ses interprétations, Lescop esquisse des sourires à la fin de chaque chanson. Comme dans La Forêt, je me "tiens là, assourdie". Plongée dans une sorte d'inertie admirative, le concert passe terriblement vite! Mais la nuit bretonne tombe sur Carhaix & le premier dilemme de la soirée surgit...



BRNS ou -M- mon cœur balance... Mais pas très longtemps. Même si j'adore BRNS (si tu veux relire les articles, c'est par là et ici); -M- sur la grande scène des Vieilles Charrues, ça ne se refuse pas. Plus qu'un simple Tête à tête, Chedid nous offre un véritable show. Sa réputation n'est pas volée, loin de là. Lumières époustouflantes, costumes ahurissants, guests... Tout y est. Sans oublier la musique, évidemment.
La première partie du concert est plutôt dédiée à son dernier album, Îl, avec l'incroyable Mojo ou encore Océan. Très vite, -M- passe aux choses sérieuses avec tous les titres que j'attendais: le génialissime Nostalgic Du Cool, au culte Onde Sensuelle, jusqu'A Tes Souhaits. -M- déborde d'amour pour son public & c'est réciproque. Alors quand les titres tels que Machistador, Le Complexe Du Corn-Flakes, Mama Sam, Je Dis Aime ou Qui De Nous Deux? arrivent, le public ne se fait pas prier pour reprendre en chœur les paroles connues de tous. Sur La Bonne Etoile, -M- offre un hommage touchant à Jean-Philippe Quignon, président des Vieilles Charrues, décédé l'année dernière. Pour l'occasion, le chanteur invite des proches sur scène & propose au public de sortir toutes les lumières qu'ils ont à portée de main. "On va poétiser l'instant", lance-t-il. Une nuée de lumière en tout genre illumine le domaine des Vieilles Charrues. L'instant, crois-moi, est unique. Hors du temps.
Avant le rappel, le chanteur prends le temps de remercier l'équipe des Charrues, les bénévoles, les techniciens, son équipe, le public... Bref, -M- à une pensée pour toutes les personnes de l'ombre qui nous permettent de vivre ces instants magiques & inoubliables. C'est plutôt rare que des artistes le font de manière si délibérée & généreuse. Sa déclaration m'apparaît encore plus éloquente. Pour le rappel, -M- nous coach pour chanter Baïa, écrite pour sa maman, avant de lancer une version edit de Mojo pour danser une fois de plus. Moment d'exception, merci l'artiste!



Two Door Cinema Club & leur pop ficelée baigne les Vieilles Charrues dans une ambiance décontractée & bonne enfant. Après un Come Back Home léché, les irlandais font résonner les chœurs entêtants de Sun & Handshake. Les titres phares de Tourist History ne sont pas oubliés pour autant, avec I Can Talk ou le très apprécié Something Good Can Work



La soirée se finit en beauté avec... Paul Kalkbrenner. Après nous avoir accueillit avec un gigantesque "GUTEN TAG VIELLES CHARRUES" projeté sur le fond de la scène, Paul K sort de son cocon minimale & envoi d'énormes basses. Le DJ allemand est là où on ne l'attend pas... Et c'est bon, très très bon. Finalement, un tel concert ne se raconte pas vraiment. Ça se vit. Le meilleur conseil que je peux vous donner: foncez le voir en concert!




Pour voir toutes les vidéos live des Vieilles Charrues, c'est sur le site officiel!
Enjoy... & play it louder!!

samedi 20 juillet 2013

Easy Easy # King Krule, la découverte de la semaine.

     A en croire les différents pseudonymes utilisés par Archy Marshall, ce (très) jeune anglais aime brouiller les pistes. Entre Zoo Kid, Edgar The Beatmaker & King Krule, je suis un peu déboussolée. A l'image de sa musique, King Krule -donc- est inclassable. 


Epuré & agressif, Easy Easy est saisissant. Déstabilisant, la voix arrogante de King Krule est déroutante. A l'instar d'Ellery James Roberts, King Krule est poignant. A la première écoute, on l'adore autant qu'on le déteste mais ses intonations irrésistibles ont raison de nous & la touche replay fonctionne plus que jamais. 

En attendant la sortie de Six Feet Beneath The Moon, prévue pour le 24 août, tu peux toujours te rabattre sur son EP éponyme, King Krule. D'ailleurs, je te laisse avec le clip officiel de The Noose Of Jah City, à l'esthétique parfaite. 

A très bientôt pour un live report des Vieilles Charrues,

Enjoy... & play it louder!!

mercredi 17 juillet 2013

En vogue # Etre dans la lune, ça a du bon.

     On est beaucoup à rêver d'un autre monde, où la lune serait blonde. A travers l'univers crépusculaire de Half Moon Run, la voix dé(b)raillée de Willy Moon ou encore le rock presque psyché de Moon Duo... Une chose est sûre: la lune n'a pas fini de faire parler d'elle.


Half Moon Run 


Avec ses mélodies élancées & ses choeurs qui évoquent des incantations chamanes, il est très difficile de résister à Half Moon Run. Plus qu'un simple groupe d'énièmes folkeux, ces canadiens revitalisent leurs chansons avec des arrangements hors paires. De Call me in the afternoon, en passant par Judgement jusqu'au sublime Fire Escape, ce premier album se révèle incroyablement attachant. Un sans faute.





Willy Moon


Sans aucun doute, Willy Moon appartient à cette génération d'artistes qui aurait aimé naître quelques décennies plus tôt. A en croire sa reprise pour le moins surprenante d'I Put A Spell On You, Willy Moon connait ses classiques. Oui, mais pas seulement. Avec son univers paradoxalement moderne & sa voix reconnaissable parmi toutes, Willy Moon a su imposer son style dès Here's Willy Moon, son premier album. 





Moon Duo


Obsédants, Moon Duo nous plonge dans une transe contemplative. Il suffit d'un peu de patience pour se laisser porter par les boucles brillamment ficelées pas ces deux américains. Circles est le genre de disque à écouter calmement, les yeux fermés. Tu sais, c'est le genre d'album que tu écoutes un dimanche matin pluvieux. Et même s'il fait très très beau ces jours-ci, ce serait dommage de s'en priver!

Je vous laisse avec le clip officiel de Sleepwalker
Enjoy... & play it louder!!

mardi 16 juillet 2013

Babyshambles... Il y a (enfin) du nouveau!

     Il y a tout juste une semaine, la BBC dévoilait le nouveau single des Babyshambles, Nothing Comes To Nothing... Et par la même occasion, la sortie d'un troisième album des londoniens se concrétise pour la rentrée! Pour les inconditionnels comme moi, on n'y croyait plus vraiment. Après l'échappée en solo prolongée de Peter Doherty, le remplacement d'Adam Ficek par Jamie Morrison (Stereophonics, The Noisettes...), une re-formation éclair des Libertines le temps d'un Leeds festival... On ne savait plus qui croire. Et voilà que, sans crier gare, Nothing Comes To Nothing débarque sur la toile. Toujours aussi insaisissable, ce Peter.



Si je suis déjà conquise par Nothing Comes To Nothing (objectivité quand tu nous tiens), c'est Dr. No qui m'a réellement tapé dans l'oreille. Aucune version officielle pour le moment, mais les ébauches disponibles sur Youtube montrent déjà que les Babyshambles n'ont pas chômé.



Pour accompagner la sortie de l'album, Sequels To The Prequel, les Babyshambles se produiront à Nancy (19 juillet) & à Paris (Zénith - le 3 octobre). 

Je vous laisse avec une autre version de Dr. No,
Enjoy... & play it louder!!


dimanche 14 juillet 2013

Playlist... 14 juillet.

     Hymne national aux paroles contestables, La Marseillaise a inspiré de nombreux artistes alors que pour d'autres... La Marseillaise, même ne reggae, les a toujours fait dégueuler. 


La plus connue... The Beatles - All You Need Is Love



La plus controversée... Serge Gainsbourg - Aux Armes Et Cetera



La plus jazzy... Django Reinhardt & Stéphane Grappelli - Echoes De France



La plus US... Mel Brooks - It's Good To Be The King



La plus ragga... Big Red - Aux Armes



La plus orchestrale... Claude Bolling Big Band - The Victory Concert

(à partir d'une heure et quatre secondes)


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mardi 9 juillet 2013

Pendentif # 1er juillet, le dernier clip des Bordelais.



Entre Jerricane ou le très entêtant Embrasse-Moi, Pendentif nous avait habitué à des clips colorés & légers. Pour 1er juillet, Pendentif nous surprend avec un clip en noir & blanc. Malgré des images vintages, le clip reste moderne grâce aux jump cut saccadés.

Les Bordelais nous montre qu'ils ne comptent pas s'enfermer dans une case trop étroite pour leurs mélodies pop & envolées. Vivement la sortie de Mafia Douce, leur premier album, prévue pour le 24 septembre.
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Pendentif - Mafia Douce.jpg
Pendentif - Mafia Douce
Discograph # 24/09/2013

lundi 8 juillet 2013

Let's play at... La Nuit De L'Erdre # 8

     Pour démarrer l'été comme il se doit, il faut un festival. Pour inaugurer la saison, j'ai jeté mon dévolu sur la Nuit De L'Erdre, festival à taille humaine & à la programmation hétéroclite... Croyez-moi, ça valait le détour! 




Ce n'est pas un mythe: le temps n'est pas très souvent clément en Bretagne. Alors quand les Dieux de la météo décident (enfin) de nous accorder un peu de soleil, on se dit que se serait dommage de ne pas en profiter. Alors on prends son temps, on traîne si bien... Qu'on rate Elle m'a dit. Après m'être maudite pendant quelques minutes, on décide quand bien même de profiter du concert de Cali
La setlist est très variée & le chanteur prends un malin plaisir à alterner les morceaux de ses différents albums. De Venez Me Chercher, en passant par Qui Se Soucie De Moi jusqu'à 1000 Cœurs Debout; tout y passe. Pendant le pêchu Je Sais Ta Vie, Cali s'offre un bain de foule mérité. Toujours aussi déchaîné, il transforme le Parc du Port-Mulon en une véritable armée de bras levé sur Cantona, avant de s’époumoner (et nous aussi, par la même occasion) sur Je M'en Vais. Le très attendu C'est Quand Le Bonheur? prends la relève & on aurait aimé rester sur une si belle note. Mais le rappel, un peu trop long à mon goût, me laisse un peu perplexe. Dommage, j'aurai aimé un Happy End à la hauteur du concert.



Le concert que j'attendais tant commence avec les premières notes de I Need A Dollar. Mais c'était juste pour la blague, puisque les musiciens d'Aloe Blacc changent de chanson en cours alors que le public chante déjà les fameux "hey hey" du refrain. L'accueil réservé à Aloe Blacc est amplement justifié. En plus d'être un Chanteur, avec un grand C, c'est un véritable showman. Charmeur, il s'amuse à désigner du doigt le public sur You Make Me Smile. Si bien qu'au milieu du concert, il sépare la foule en deux & prépare une allée. Il pointe alors du doigt un spectateur "Yeah, you, show me what you've got!" Et ses musiciens dans tout ça? Le groove, l'énergie, la bonne humeur: tout y est. Loving You Is Killing Me ou Hey Brother se détachent véritablement du lot. Pour le rappel, Aloe Blacc revient avec trois titres, dont I Need A Dollar. Pour de bon, cette fois-ci. On voudrait que le concert continue, encore & encore, mais toutes les bonnes choses ont une fin, non?



23h08. Celui que tout le monde attends ne pointe toujours pas le bout de sa fourrure sur scène. Et pourtant, les drapeaux à l'effigie de The Heist, les déguisements & même les manucures sont de sortie... True story. Dès les premières notes de Ten Thousand Hours, c'est la folie... A tel point que Macklemore, accompagné de son accolyte Ryan Lewis s'arrête au bout du second morceau pour essayer de calmer les mouvements de foule. Sans surprise, Macklemore jouera Can't Hold Us (deux fois) & Thrift Shop. D'ailleurs, avant de l'entamer, il emprunte dans le public un manteau de fourrure presque identique à celui de son clip (pour revoir son clip, c'est par là). Le rappeur prends le temps de parler à son public, & ce n'est pas si fréquent que ça, alors on en profite! Surtout quand il annonce le scoop du siècle... "You know what? My friend Snoop Dogg always smokes some weed". Il retrouve tout son sérieux pour le sublime Same Love, où il défend les minorités, & plus particulièrement, la cause homosexuelle. "I believe in tolerance & equality for all" scande-t-il avant les premières notes du piano. Plus léger sur And We Danced ou Make The Money, Macklemore se dévoile sur l'émouvant Irish Celebration où il fait monter sur scène une cornemuse! Irlandais/Bretons, même combat?




Rien qu'en regardant la scène, ornée de palmiers gonflables, on se doute que les Naïve New Beaters n'ont pas changé. Toujours aussi drôle & décalé, le trio enflamme rapidement les spectateurs avec leur énergie communicative. On danse, on chante, on rit... Que demander de plus pour un concert réussi? Une setlist parfaite. Et ça tombe bien, puisque c'est exactement ce qu'on proposé les NNBS. Entre Bang Bang ou Get Love, David Boring profite pour nous glisser quelques confidences... Comme sa "première petite amie Nadège Dos Santos". Leur dernier album - La Onda - est aussi représenté avec Shit Happens ou le titre éponyme, La Onda. Le concert se termine par Jersey, déjà incontournable. Mais comme le chante David Boring quelques minutes plus tôt dans Live Good, "go it's time to go".



Pas le temps de se remettre de mes émotions puisque Breakbot assure le dernier concert de la soirée. Ed Banger vient tout juste de fêter ses 10 ans, ce serait dommage de rater ça! 
Au bout de deux chansons seulement, une panne technique déchaîne quelques "rembourser!!". Rien de très grave puisque quelques minutes après cet incident, Breakbot peut tranquillement retrouver sa place. Si les lights sont remarquables, il ne se passe pas forcément grand chose derrière les platines du DJ, quand bien même il est rejoint par des musiciens & Irfane pour One Out Of Two. Sans rancune, Baby I'm Yours était largement à la hauteur de mes espérances & transforme le parc en dancefloor géant! 




Je vous laisse avec le teaser 2013 du festival, 
Enjoy... & play it louder!!

dimanche 7 juillet 2013

La semaine en musique # 23


Lundi # Nico - I'll Keep It With Mine




Mardi # Abigail Wyles - Tobyjug (feat. Doc Daneeka)




Mercredi # Maceo Parker - Mercy Mercy Mercy




Jeudi # Souleance - Sauce Samouraï




Vendredi # Bloc Party - Ratchet




Samedi # Aloe Blacc - Femme Fatale




Dimanche # Naïve New Beaters - Shit Happens




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jeudi 4 juillet 2013

Eric Legnini # Carmignano, savamment remixé par Souleance.

     Alors que le dernier album d'Eric Lagnini est sorti fin janvier, Carmignano a déjà tapé dans les platines de Souleance. Si cette nouvelle version peut dérouter les quelques sceptiques qui pensent qu'un tel titre ne peut être remixé, cela ne fait aucun doute qu'il comblera le plus grand nombre. Frais, le mélange des genres y est astucieux & subtil. Souleance, loin d'être insoulean(ts).




Pour tous ceux qui pensent que le jazz ne s'exprime qu'à travers des morceaux de plus de 10 minutes, Sing Twice! est une belle leçon. Tendancieusement moderne, Eric Legnini insuffle sur sa musique, dont l'ossature reste définitivement jazz, une dimension organique inégalable. Et pour cause, l'album qui a été enregistré en seulement deux jours s'est construit durant un an, au fil des balances & des scènes.

Pour en apprendre un peu plus sur l'élaboration de Sing Twice! ...


Revitalisé à l'aide de gros samples qui s'entrechoquent à des ambiances vaporeuses; Souleance produit un remix de Carmignano respectueux, sans pour autant oublier d'y imposer son style. Rassurez-vous, les samples vocaux & les cuivres sont toujours de la partie. 

Si l'exercice d'un tel remix peut parfois s'avérer hasardeux, Souleance relève le défi haut la main. Mais attention, le remix n'est pas mieux que l'original. Seulement différent. 

Un seul conseil: à écouter au casque. Et en boucle, évidemment.
Enjoy... & play it louder!!


mercredi 3 juillet 2013

Reveille # Broken Machines... Le duo lyonnais est de retour.

    Depuis Time and Death (2010), Lisa Duroux & François Virot n'avaient plus donné de signe de vie... Et pour cause, le jeune homme était trop occupé à œuvrer avec Clara Clara. Avec Broken Machines, Reveille est bel & bien de retour... 



Dès Modern Pain, dont l'intro à rallonge évoque les Cure, Reveille donne le ton: les débuts de morceaux seront tous accrocheurs. Si le côté brut de l'intro de Revenge est séduisant, le balancement entre le riff de guitare & la rythmique sur celle de No Goal est franchement irrésistible.

Leur personnalité indie, qui rappelle The Subways, se dévoile discrètement au fil des écoutes. Capturer l'instant présent, avec une simplicité désarmante, semble être l'objectif de Reveille. Revendiqué sur Revenge "it's just a song we sing along", Lisa Duroux applique cet état d'esprit à son drumming épuré. La comparaison avec Meg White est, évidemment, facile. Mais à écouter We Came Alive, on se dit que la simplicité, ça a aussi du bon... Dommage que Circle Scenario fasse exception. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose, on se dit que Reveille n'était pas assez réveille ce jour-là (Ah. Ah. Ah, c'était plus fort que moi!)


Même si l'album s'appesanti vers la fin, Reveille est largement pardonné avec le clip on ne peut plus soigné de Long Distance Runner.
Enjoy... & play it louder!!


Burning House # Turn Off The Robot, le clip complètement barré.



Si le début du clip est digne d'un Pixar un peu trop sage, l'holographie & les couleurs fluos rectifient vite le tir.  Et par la suite, c'est l'apocalypse: la girafe Sophie côtoie un bébé dont la tête est en ébullition, pendant qu'une divinité hindoue prend la pose à côté d'une Harley Davidson... Étrange? Non, juste ce qu'il faut!

Enjoy... & play it louder!!


lundi 1 juillet 2013

En vogue # Tous happés par la plage.

     C'est le 1er juillet & même si le temps reste maussade, le cœur est déjà en vacances. Et côté musique, on ne jure que par la plage... Et si vous n'aimez pas la pop, fuyez!


Crystal Fighters - Plage


Le clip coloré & très très cool de Plage est à l'image du titre: doux & déluré à la fois. Éminemment pop, Plage est dans l'air du temps. Alors... Do you want to go to the plage with me?





La Plage - Rendez-Vous
La Plage - Rendez-Vous
# 2013


Après un remix très réussi de Trying To Be Cool, qui n'a presque rien à envier à celui de Breakbot (pour relire l'article, c'est par ici), La Plage nous séduit à nouveau avec un Rendez-Vous on ne peut plus agréable.





La Femme - Sur La Planche


Le titre date déjà, mais on ne s'en lasse toujours pas! Si toi aussi tu recherches des sensations, La Femme t'emmène vers un tour de planche. 



Enjoy... & play it louder!!