samedi 30 juin 2012

Let me introduce you... Elisa Jo # 2

   Avec sa voix débraillée & jazzy, Elisa Jo a déjà tout d'une grande. Du haut de ses 18 ans, cette maturité vocale est d'autant plus étonnante. Issue de la génération Y, son succès prématuré a été facilité, comme pour tant d'autres, grâce à internet.  


Après avoir pris des cours de piano, Elisa Jo s'essaye au chant vers l'âge de 14 ans, lorsque son professeur de piano lui confie vouloir composer pour elle. Ensemble, ils réalisent un album auto-produit qu'ils diffuseront sur Myspace en septembre 2010. En un an, ses vidéos seront vues plus de 700 000 fois par les internautes. Repérée par France Bleu, la jeune chanteuse est mise en avant lors d'un concert à Rouen, avant d'entamer de nombreuses premières parties (Irma, Alela Diane, Coeur de Pirate...). Par la suite, le chanteur & compositeur Benjamin Biolay tombe sous la charme de cette voix lorsqu'il entend, au hasard dans un studio, une des maquettes d'Elisa Jo. La collaboration était alors inévitable: ainsi s'est officialisé Back around, premier EP d'Elisa Jo.  


Elisa Jo - Back Around
Universal Music, Philippines Inc # 2012



Pour les inconditionnels d'Adele ou encore d'Emiliana Torrini, Elisa Jo incarne un susceptible ersatz. De Milk & Honey à Two Legs, son timbre vacille frileusement entre ses deux artistes remarquables. Sur Milk & Honey, sa voix est sublimée par des nappes astucieuses de violons & de choristes. Le talent d’arrangeur de Biolay est indiscutable.


Sur Back Around, la guitare groovy & les ghost notes de caisse claire savamment pensées servent à merveille cette ode aux sixties. Moderne malgré les nombreuses références dédiées aux Beatles, la surprise de ce titre est la présence radieuse des Rizzle Kicks.

Back Around (feat. Rizzle Kicks)



Vous l'aurez compris, loin d'être l'artiste indispensable du moment, Elisa Jo livre cependant un projet agréable, en attendant qu'elle nous offre un opus plus abouti. Pour l'instant, elle réussi l'exploit de me faire écouter en entier What's My Name de Rihanna (vidéo en bas de l'article) & c'est déjà pas mal, non?

Désormais signée chez Fontana/Mercury (Universal), la collaboration Elisa Jo/Biolay se poursuivrait pour son premier album.
Affaire à suivre, donc.


Enjoy... & play it louder!!



What's My Name (Rihanna's cover)


SITE OFFICIEL


jeudi 28 juin 2012

C'est du lourd # 4


Cover de Ben E. King - Stand By Me


Enjoy... & play it louder!!


mardi 26 juin 2012

Let's play at... Solidays # 2

   Réputé pour son action de lutte contre le sida, comme pour leurs programmations spectaculaires, les Solidays ont, une fois de plus, étonné pour cette édition 2012. Le weekend dernier, l'Hippodrome De Longchamp a royalement accueilli ses quelques 165 000 festivaliers, entrant ainsi dans le palmarès des meilleures éditions des Solidays.






Didier Wampas ne vole pas sa réputation, bien au contraire. Lui qui voulait partir en vacances avec le portefeuille de Manu Chao, l'ex-Wampas ne chôme pas une fois sur scène. Perché sur des amplis superposés ou déchaîné dans son public fidèle, il défend avec fierté son dernier album Taisez moi, sorti fin 2011. Didier Wampas insère quelques reprises dans son set en entonnant Comme d'habituderappelant étrangement My way de Sid Vicious, Brand New Cadillac de Vince Taylor ou encore Marylène des Martin Circus, qu'il tourne avec dérision. Ainsi parlait, ou plutôt chantait, Didier Wampas...


Didier Wampas aux Solidays 2012
© Abaca



Par la suite, Ben Howard, jeune anglais de 24 ans, en impressionne plus d'un avec sa voix d'une intensité rare, qui transporte aisément le public dans son univers folk. La scène, parsemée de petites lumières en guise d'étoiles, est en raccord parfait avec la lune énigmatique qui trône derrière le batteur. Avec des titres tels que The Wolves ou encore Only Love, Ben Howard réussi un exploit de taille: faire oublier la barrière de la langue afin de communier avec son public. Coup de coeur du festival, Ben Howard a usé de ses talents avec brio afin d'offrir une réelle évasion aux nombreux festivaliers venu l'applaudir. 

Ben Howard aux Solidays 2012
© Abaca


Digne des Beatles, le costume & la coupe sixties de Miles Kane sont une accroche lui permettant de marquer son territoire. Adulé au sein des Last Shadow Puppets, aux côtés de son ami Alex Turner des Arctic Monkeys, son album solo Colour Of The Trap représentait une importante promesse indie. Le concert se révélera décevant, seulement maintenu par une énergie de façade. Largement abandonné au profit d'Orelsan, seuls les titres phares de son opus, tels Come Closer & Inhaler, sont accueilli avec ferveur par le public restant. 

Miles Kane
© Edmond Sadaka


Alors que leur album The English Riviera avait défrayé les critiques, Metronomy était effectivement à la hauteur des espérances, si ce n'est plus, de leur public venu en masse pour écouter leurs joyeuses mélodies. Aucun répit pendant ce set intensif, où les sublimes lights assurent des transitions plus que réussies entre chaque morceau. Les chansons emblématiques qu'incarnent Corinne, The Look ainsi qu'Everything Goes My Way & The Bay enchantent les festivaliers. 

Metronomy
© Edmond Sadaka


Les quatre DJ's parisien de Birdy Nam Nam, que l'on ne présente plus, ont électrisé la foule d'une manière sans précédent. Abbesses, attendu de tous, est spectaculaire, tout comme le reste du concert. Le public, conquis d'avance, s'extasie pour toutes les chansons. Comme à leur habitude, les Birdy Nam Nam sont accompagné d'une esthétique qui leur est propre: lumières épileptiques & fond de scène fascinant. 


The Kills livre une performance ahurissante, notamment avec la présence & le charisme incommensurable d'Alison Mosshart. Explosive, la chanteuse rugissait en traversant la scène de la Bagatelle. Son énergie est confortée par une nouvelle configuration du duo: désormais, quatre percussionnistes renforcent le son très rock'n'roll des Kills, tandis que deux choristes remarquables font des apparitions éphémères. Entre l'incroyable Heart Is A Beating Drum, tiré de leur dernier album Blood Pressures, & Fuck The People, le duo livre un Last Goodbye envoûtant, troublant. 

Alison Mosshart des Kills
© Abaca


La soirée se clôture avec les DJ's Don Rimini & Huoratron qui transforment la scène Domino en club géant...



Les Solidays, au service d'une cause noble, ont donc proposé un festival détonnant, à la programmation hétéroclite, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Au-delà d'une organisation remarquable, le décor du site vaut le détour, ainsi que les nombreuses activités proposées (saut à l'élastique, manège, stand de maquillage & de coiffure...)

En attendant l'année prochaine, l'association Solidarité Sida organise un concert au Palais Omnisports de Paris-Bercy le 29 septembre prochain, afin de fêter les 20 ans de l'association. Les places sont d'ores & déjà mises en vente ici!



Pour faire un don ou devenir bénévole, c'est par ici!
Enjoy... & embrassez vos envies!


Le festival, qui s'est achevé dimanche, a enregistré une hausse de fréquentation. (©Alix Marnat)
©Alix Marnat





samedi 23 juin 2012

mercredi 20 juin 2012

Sur la route...

   Alors que les vacances approchent, le célèbre magasine NME se transforme en agence de tourisme un peu spéciale... A travers l'article que vous pouvez lire ici, le NME propose un road trip atypique afin de parcourir les lieux les plus marquants de l'incroyable Albion. Evidemment, toutes les propositions sont les bienvenues!

Au programme: Camden Square, le quartier d'Amy Winehouse, Bethnal Green où les Libertines trouvaient refuge dans leurs Albion Rooms, ou encore Sheffield pour marcher sur les traces des Arctic Monkeys...


Bon pèlerinage à tous,
Enjoy... & play it louder!!




Babyshambles - Albion


lundi 18 juin 2012

Les BB Brunes ne cessent de grandir.

  Suite au succès de leurs précédents albums, Blonde comme moi & Nico Teen Love, les BB Brunes ne comptent pas s'arrêter là. Pour leur troisième opus, intitulé Long Courrier, le groupe a confié à Rock & Folk un "virage créatif radical", avec l'introduction de synthétiseurs pour créer "des ambiances planantes". En décembre 2011, les BB Brunes annonçaient déjà à Rock & Folk "la fin d'une époque", Nico Teen Love étant un adieu à l'adolescence. 




Adrien Gallo, chanteur du groupe, affirme cette "envie de prendre ce risque pour continuer de s'amuser. Je trouvais ça excitant de faire quelque chose d'inattendu... On avait envie de surprendre." Les nouvelles influences du groupe, tels que Sébastien Tellier ou Etienne Daho, ne sont pas étrangères à cette évolution constante. Leur producteur, Alan O'Connell, les décrits comme étant "très ouverts & parfois même expérimentaux". Malgré une parenthèse dans la langue de Shakespeare le temps d'un EP, les BB Brunes restent fidèles au français pour leur album, dont la sortie officielle est annoncée pour le 24 septembre 2012. Leur titre, Coups & Blessures, sera disponible dès le 25 juin.


En attendant, je vous laisse découvrir Monster Children, groupe que Karim Réveillé, batteur des BB Brunes, aurai intégré,
Enjoy... & play it louder!!

dimanche 17 juin 2012

C'est du lourd # 2



Baby One More Time (Britney Spears cover)



Enjoy... & play it louder!!





vendredi 15 juin 2012

Once upon a time... Patricia Lee Smith # 1

   Lors de la sortie de Banga, le dernier opus de la marraine du mouvement punk, une certitude unanime s'est  confirmée: Patti Smith, artiste immuable par excellence, traverse les générations sans aucune ride. Assagie, la musicienne rend hommage à tous les artistes qu'elle a côtoyé durant son impressionnante carrière. Pour l'occasion, un retour en arrière s'impose...

BANGA


Née le 30 décembre 1946 à Chicago, Patricia Lee Smith grandit à Pitman, une petite ville située au nord-est des Etats-Unis. Tout au long de son adolescence, l'artiste se détachera peu à peu de l'éducation très religieuse que sa mère, Témoin de Jéhovah, lui a inculqué. Cette culture pieuse se retrouve dans bon nombre de ses chansons, comme lorsqu'elle murmure "Jesus died for somebody's sins but mine" dans la sublime Gloria, reprise des ThemLors d'une interview, Patti Smith confie qu'elle était "aussi une enfant du rock'n'roll! Je me souviens d'un jour où, à 6 ans, je marchais pour me rendre à mon cours de catéchisme. Tout à coup, j'ai entendu une musique et j'ai vu une bande d'ados assis sur le trottoir, dansant à côté d'un phonographe. Ils écoutaient "The Girl Can't Help It", de Little Richard. J'ai lâché la main de ma mère et j'ai couru vers eux. Maman hurlait : "Patti Lee, viens ici immédiatement !" J'étais avec ma petite robe plissée, captivée par cette musique! C'était tellement viscéral, primitif... J'aimais le rock'n'roll. Et je n'étais pas certaine que cette musique soit en accord avec Dieu... Ma mère m'a rassurée sur ce point. [Rires.] Elle me répétait : "Il n'y a rien de mal à transformer la vie en art.Très tôt, elle s'intéresse aussi bien à  la musique qu'à la littérature.

Issue d'une famille nombreuse & modeste, Patti Smith ne peut accéder à l'Université. Tout comme son père, elle décide de travailler à l'usine. A 19 ans, alors que la jeune américaine tombe enceinte, elle avorte & déménage à New-York en 1967. Sa passion pour la poésie, notamment pour Arthur Rimbaud qu'elle découvre en lisant une biographie de Modigliani, lui permet de travailler dans une petite librairie. C'est à cette période qu'elle rencontre le photographe Robert Mapplethorpe, dont elle sera l'amie jusqu'à sa mort en 1989. Tout au long de sa passionnante biographie Just Kids (2010), Patti Smith raconte la relation intense & ambiguë qu'elle a vécu avec son ami. Au retour de son voyage à Paris en 1969 en compagnie de sa soeur, Patti Smith & Robert Mapplethorpe s'installent ensemble au Chelsea Hotel. L'artiste raconte que "le Chelsea Hotel était un peu cher, mais c'était un havre de paix où l'on croisait Janis Joplin ou Jimi Hendrix ou Arthur C. Clarke. Depuis l'époque d'Oscar Wilde et de Mark Twain, tout le monde allait là. Bob Dylan y avait écrit Sad-Eyed Lady of the Lowlands." 


Alors que Patti Smith s'abandonne à la peinture, à l'écriture & à la comédie au sein du groupe de poètes St Mark's Poetry Project, elle commence à fréquenter les clubs tels que Max's Kansas City ou le célèbre CBGB. Au fil de ses rencontres (Allen Ginsberg, Albert Bouchard & Buck Dharma de Blue Öyster Cult...), Patti Smith se consacre de plus en plus à la musique. Expérimentale, ses premières chansons prennent la forme de poèmes qu'elle déclame, notamment à l'église St Mark de New York, accompagnée de Lenny Kaye à la guitare. En 1974, Patti Smith enregistre son premier single: Hey Joe/Piss Factory, une reprise de Jimi Hendrix, à qui la prêtresse du rock vouait un culte sans limite. Lou Reed, après l'avoir entendu chanter à New-York, raconte qu'il s'est "précipité chez Clive Davis, le patron du label Arista Records, en le suppliant de lui faire un contrat. Ce qu'il a fait!". En 1975, Patti Smith sort son premier album, Horses. La pochette, réalisée par Robert Mapplethorpe, immortalise la fraîcheur & la désinvolture de la chanteuse aux allures de Keith RichardsProduit par John Cale, le violoniste des Velvet Underground, cet album est un symbole: la consécration de la scène underground dont la chanteuse, se décrivant elle-même comme une "ballerine beatnik", est issue. La suite, vous la connaissez tous.

Horses


Aujourd'hui, alors que Patti Smith travaille sur l'adaptation de ses mémoires pour le cinéma & entame une nouvelle tournée, la sexagénaire est bien loin de la retraite. Toujours animée par la même fibre artistique, elle s'emporte pour défendre l'Art "depuis quelques années, je monte sur scène et je vois des gens en train de filmer la moitié du morceau que je chante... Et, pendant que j'interprète l'autre moitié, ils se mettent à regarder ce qu'ils ont filmé. (...) Il m'est arrivé d'interrompre une chanson et de dire: "Hey? Qu'est-ce que vous faites? Vous êtes tous réalisateurs de documentaires? Relax: rangez vos appareils photo, vos téléphones, et restez avec moi." Nous ne sommes pas au zoo et je ne suis pas un zèbre... Tout ce que je recherche dans l'art c'est la communion des esprits, ce que William Burroughs appelait le "channeling".  


Bien que la musicienne se produit souvent en France, aucune date n'est encore annoncée pour l'instant. 


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jeudi 14 juin 2012

Lou Doillon... Un talent génétique?

   Égérie pour Givenchy, actrice dans Polisse & désormais chanteuse, Lou Doillon ne finit pas de nous étonner. Pour tous les détraqueurs des "filles de", oubliez vos a priori: Lou Doillon est une artiste complète. Pour ses débuts en tant que chanteuse, elle s'est bien entourée: Etienne Daho à la réalisation & Philippe Zdar, membre du groupe Cassius, au mixage. 



Son premier EP, intitulé I.C.U, est sorti le 11 juin. Malgré une pochette mystérieuse, la chanteuse à la voix grave partage son intimité avec sincérité. Lors d'une interview pour Libération, elle déclare que sa musique est "comme un journal intime que l'on montre à tout le monde (...) C'est assez troublant de voir que l'on donne des petits bouts d'infos & de voir comment les gens se les accaparent & tissent leurs propres histoires."


En attendant la sortie de son album au mois de septembre, laissez-vous emporter par les douces mélodies du single éponyme I.C.U.
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dimanche 10 juin 2012

The Kills comme vous ne les avez jamais vu.

   A l'occasion du dixième anniversaire des Kills sortira Dream & Drive, un livre regroupant près de 20 000 photos du duo sur la route, la scène ou encore en backstage... Immortalisées pour la plupart par leur ami Kenneth Cappello, le livre retrace la décennie passée. Alison Mosshart, chanteuse du groupe, témoigne "these photos makes me remember everything". 



Bien que la sortie officielle est prévue pour le 16 août 2012, le livre est déjà disponible en pré-commande sur le site Domino Records

En attendant, les Kills se produiront dans de nombreux festivals européens, notamment en France aux Solidays, le vendredi 22 juin, ou encore au Festival Beauregard, le vendredi 6 juillet.



Quelques clichés du site officiel pour patienter,
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vendredi 8 juin 2012

C'est du lourd # 1











En bonus, GEEK TIME & HIPSTER TIME!!!



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jeudi 7 juin 2012

Let me introduce you... Nick Waterhouse # 1

  Dans un monde idyllique où Amy Winehouse serait encore en vie, un duo entre la diva soul & Nick Waterhouse aurait, certainement, été d'un naturel sans précédent. Au-delà de leurs noms presque semblables, leurs styles vestimentaires & musicaux, largement influencé par les sixties, défient les auditeurs: rester de marbre face à une musique authentique. Ne vous trompez pas sur l'homme: malgré ses airs de nerd qui peuvent en agacer plus d'un, Nick Waterhouse n'est pas un produit marketing qui tente de surfer sur la vague posthume de Winehouse. La preuve? Son premier EP, entièrement auto-produit, est sorti en édition limitée sur son propre label (a.k.a PRES Records Co). Le succès a été immédiat.




Désormais hébergé sur le label Innovative Leisure (aux côtés d'Hanni El Kathib, découverte de l'année précédente), le premier album de Waterhouse, Time's All Gone, révèle un son brut inhabituel. Enregistré & produit en analogique, le natif de San Fransisco a su créer un antagonisme parfait entre nostalgie & modernité.





D'emblée, Nick Waterhouse, accompagné de ses choristes doo-wop, The Naturelles, livre le blues-rock efficace de Say I wanna know, grâce à une section cuivre simple mais entêtante. Il n'en faut pas plus pour imaginer une cave enfumée de Memphis, le berceau du blues, rythmée par la voix rocailleuse du jeune homme de 24 ans, seulement.





Sur (If) you want trouble ou encore Some place, Nick range définitivement ses airs de garçon faussement irréprochable. Sa voix évoque étrangement les Black Keys, tandis que le piano endiablé est hérité des classiques de Ray Charles. Les pauses répétitives, de quelques temps seulement, sont uniquement présentes pour rappeler que, décidément, c'est l'incroyable Waterhouse qui mène la danse. Même si cela paraît être une évidence, il préfère s'en assurer. Is that clear?





Changement de décor avec Don't you forget it. Minimaliste, ce titre repose essentiellement sur le rythme afro-cubain de la batterie, créant ainsi une certaine transe, similaire à Indian love call. Impossible d'en rester là, on en redemande & il répond avec charme & élégance I can only give you everything. Raina, dont les prémices rappellent assurément l'incontournable Be my baby des Ronettes, est magnifiquement envoûtant. Loin d'être soporifique, ce slow dévoile une force subtile lorsque le prodige s'aventure dans un registre plus grave.


Malgré les multiples références que l'on décèle dès la première écoute de Time's All Gone, le gars de Californie s'est taillé un style sur-mesure, étonnamment rafraîchissant. Avec une presse unanime à son sujet, le second album de l'artiste sera sûrement attendu au tournant. Pour patienter, le Nouveau Casino accueillera Nick Waterhouse, le 3 juillet, pour son premier concert officiel en France. Avec son style si particulier, impossible de la perdre de vue d'ici là...


Je vous laisse avec un live enregistré à Berlin, début mars,
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mardi 5 juin 2012

Cette année, la programmation des Francofolies innove une nouvelle fois.

   Crée en 1985, déjà, le festival des Francofolies de la Rochelle ne s’essouffle pas pour autant. Cette année, les Francos promettent à ses festivaliers, de plus en plus nombreux au fil des éditions, une programmation hétéroclite. 

Le 11 juillet, les concerts débuteront par la sublime Imany, qui fera concurrence au duo féminin des incontournables Brigitte. Mathias Malzieu & sa troupe seront également présent pour exalter les foules, comme à leur habitude, avec leur dernier album Bird'n'roll. Thomas Dutronc, Izia ou encore C2C seront également présent. Le dimanche assurera, de manière sans doute spectaculaire, la clôture du festival avec Chinese Man, Joeystarr mais aussi Zebda & Shaka Ponk. A noter la présence de l'incroyable Soko & de La Femme. Pour voir la totalité de la programmation, c'est ici

Les folies matinales font leur apparition: les concerts de Moriarty ou de Dominique A affichent déjà complet.



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SITE OFFICIEL (où des places VIP sont à gagner)




dimanche 3 juin 2012

C'est officiel, les Bloc Party sont de retour.

   Après une brève carrière solo de Kele Okereke, le groupe anglais avait confirmé sa reformation officielle aux micros de la BBC, le 3 janvier 2012, en évoquant la préparation d'un nouvel album. La date de celui-ci est désormais fixée: le quatrième album de Bloc Party, sobrement intitulé Four, sortira le 20 août 2012. 

Pour combler leurs nombreux fans impatients, Bloc Party remonte sur scène, notamment en France où ils se produiront dans le festival des Vieilles Charrues (le 20 juillet) mais également à Rock en Seine (le 24 août). De nouvelles dates pour l'hiver prochain ont été rajoutées dernièrement sur leur site officiel.



Profitez du trailer alléchant annonçant la sortie de Four
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